******aa*******
Varroa, frelon asiatique et autres menaces


Malgré leurs capacités immunitaires développées, les abeilles n’échappent pas aux maladies !

Maladies infectieuses (bactéries, champignons, virus divers,…), parasites, prédateurs ... : de nombreuses sources de problèmes potentiels menacent les abeilles.

 

Les deux maladies des abeilles les plus graves sont des maladies collectives : La varroose et la loque américaine


Ces deux maladies sont contagieuses, non seulement entre les ruches du rucher atteint, mais aussi pour toutes les ruches présentes dans un rayon de 2 à 3 km autour de ce rucher Les personnes qui ne réalisent pas les traitements correctement entraînent la ré-infestation des ruchers voisins.

Les maladies infectieuses et contagieuses concernent l’ensemble des apiculteurs. Il suffit que quelques-uns ne traitent pas (ou mal) leurs ruches pour ruiner les efforts de tous !


  • Consultez le Mémento de l'apiculteur

Ce guide sanitaire et réglementaire est là pour vous apporter les connaissances et les conseils nécessaires.

 

Fiche 1 : Visite sanitaire d’un rucher - mode d'emploi

Fiche 2 : Évaluer l’infestation varroa d’une colonie

Fiche 3 : Lutte mécanique contre Varroa

Fiche 4 : Apports nutritifs aux colonies d’abeilles

Fiche 5 : Les règles de prophylaxie

Fiche 6 : Désinfecter son matériel

Fiche 7 : Code de bon voisinage

Fiche 8 : Les fiches techniques disponibles sur le réseau des ADA

Fiche 9 : Diagnostiquer les maladies des abeilles

Fiche 10 : Venin et risques liés aux piqûres

 





 

Varroa destructor  (extraits du Mémento de l'apiculteur).


Le parasite Varroa destructor joue un rôle central dans la disparition des abeilles


Cet acarien est considéré comme « le principal ennemi des abeilles » (ce n’est pas le seul, mais c’est le plus influant). Il parasite les larves d’abeilles et les abeilles adultes, provoquant un affaiblissement de leurs capacités immunitaires et de leurs performances (durée de vie, capacité de vol, etc.). De plus, le Varroa multiplie, propage et inocule de nombreux virus. Attention : l’infestation par varroa peut passer longtemps inaperçue, car la majorité des varroas sont cachés dans le couvain (on ne voit que le partie émergée de l’iceberg). Lire les études suisses (Imdorf 2007), allemandes (Genersch et al. 2010, Rosenkranz al. 2010) ainsi que les rapports de la Commission Européenne et de l’EFSA.




Abeille adulte avec varroa phorétique sur le dos (au centre)


Les colonies avec des taux supérieurs à 3VP/100ab (3 varroas phorétiques pour 100 abeilles) avant la dernière miellée ont une baisse de production de 5kg en moyenne (Kretzschmar A. et al. 2017).

Le graphique ci-dessous précise les baisses de performances mesurées au fur et à mesure que l'infestation augmente. Les mesures sont réalisées à partir de lavages d'abeille (Voir nos pages dédiées).

Extrait de la 7e conférence du séminaire ADA Occitanie 2017



source : APIMODEL http://w3.avignon.inra.fr/lavandes/biosp/index.html





EN SAVOIR PLUS


LUTTE CONTRE VARROA
Seul les médicament ayant une AMM (Autorisation de Mise sue le Marché) sont autorisés pour lutter contre ce parasite.
Les pratiques "maisons" sont interdites. Demandez conseil à votre vétérinaire.
En complément des médicaments, diverses méthodes de lutte mécanique peuvent aider à ralentir l'infestation (l'emploi d'un médicament restant nécessaire).





SUIVRE L'INFESTATION VARROA


Le suivi de l'infestation Varroa est un élément très important pour prendre connaissance de l'état d'infestation avant l'apparition des symptomes. Outre le Mémento de l'apiculteur, vous pouvez

Comment faire ?






Le petit coléoptére (Aethina tumida)


Le petit coléoptère des ruches est un parasite ravageur des colonies d’abeilles présent dans plusieurs pays répartis sur tous les continents. Sa multiplication peut entraîner un affaiblissement ou la mort de la colonie. Se nourrissant du couvain, du miel et du pain d'abeilles, il détruit les cadres des ruches et entraîne une fermentation du miel.


L’introduction en France de ce danger sanitaire de première catégorie aurait des conséquences sanitaires et économiques lourdes pour la filière apicole. En Europe, il a été découvert en 2014 dans le sud de l'Italie. Sa dissémination est actuellement limitée à la région de la Calabre (Cf. Petit coléoptère des ruches en Italie – Etat des lieux en 2017 et plan de surveillance pour 2018).


=> Comment éviter son introduction ? Comment le détecter ? comment lutter contre ? 

Retrouvez tous les détails dans notre Mémento de l'apiculteur (pages 63 et suivantes).


=> Comment le reconnaitre ?
Affiche - Aethina tumida, le petit coléoptère des ruches (PDF, 148.53 Ko)

Le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) : situation trois ans après sa détection en Italie en 2014


=> Les 3 étapes de la surveillance nationale :

1. Surveillance événementielle (= sur la base des suspicions relevées par les apiculteurs, à déclarer aux DDPP)

2. Surveillance basée sur le risque (= contrôle des importations d'Apis mellifera et Bombus spp. en provenance de pays tiers).

3. Surveillance renforcée par : une campagne de sensibilisation et de formation des acteurs & une surveillance programmée de ruchers ciblée sur des zones à risque.

 


 



Frelon asiatique (Vespa velutina)  (extrait du Mémento de l'apiculteur).


Les autorités sanitaires du Grand Est s’organisent pour un plan de surveillance et de lutte régional. Certains documents et éléments sont déjà disponibles sur le site de la Fredon de Lorraine, qui propose : fiche d’identification, affiche à destination des collectivités et des apiculteurs ainsi qu’une liste des référents départementaux « à contacter en cas de suspicion ».


=> Aidez à la détection des nids.

La détection des nids est très difficile. Soyez vigilants (en hiver, les arbres dépouillés de feuilles facilitent la détection), puis, si possible, examinez le nid de près et photographiez si possible des individus.

Faites remonter ensuite tous nids suspect (pouvant être le frelon asiatique) en indiquant précisément les localisations des nids.

 

Référents locaux du Grand Est

frelonasiatique08@gmail.com

frelonasiatique10@gmail.com

Frelonasiatique51@gmail.com

(52) Huvig.sebastien@orange.fr

frelonasiatique54@gmail.com

frelonasiatique55@gmail.com

frelonasiatique57@gmail.com

(67) schwero@sfr.fr

(68) a.frieh@orange.fr

frelonasiatique88@gmail.com

Référent national : vespa@mnhn.fr

et la nouvelle fiche de signalement à transmettre : Fiche de signalement (mnhn.fr)



Nid de frelons asiatiques


  • Retrouvez tous les détails dans notre Mémento de l'apiculteur :
    • le reconnaitre,
    • que faire une fois celui-ci dans votre rucher ...

  • Carte de détection du Frelon asiatique en Grand Est (source ; FREDON et GDS)


=> Résumons les conseils actuels :

·   La pose de pièges « préventif » est absolument déconseillée, car peu efficace pour détecter le frelon et dommageable à la biodiversité en général (voir les avis partagés par France Nature Environnement, le Museum national d’histoire naturelle et l’Observatoire pour les insectes et leur environnement (Opie).

·     La pose de pièges est à réserver aux ruchers subissant la pression des frelons asiatiques (voir la page du site de l’ITSAP dédié au frelon asiatique).

·    Destruction : Il faut de sérieux moyens pour trouver et détruire les nids en été, avant émergences des jeunes reines. Toute destruction doit se faire selon le cadre légal définis par la note de service DGAL/SDSPA/N2013-8082 ; Cf. Mémento de l’apiculteur, chap. Vespa velutina).

·    Protocole de piegeage au printemps : Retrouvez les dernières informations concernant le piegage de printemps dans ce document du GDS Auvergne Rhones-Alpes.